« C’est sûrement très bien le coaching, mais je n’ai clairement pas le temps. »
« Le coaching ? Mes équipes en auraient bien besoin ! »
« C’est bon, ça fait 55 ans que je vis avec moi-même, je me connais assez bien. »
Est-ce que vous vous reconnaissez dans ces propos ?
Avec l’essor du coaching professionnel en entreprise, de nombreuses personnes se retrouvent à se poser la question : “est-ce que le coaching est pour moi ?”.
D’autres sont persuadées que le coaching n’est pas fait pour elle.
Alors comment savoir si un coaching vous ferait progresser dans votre carrière ou si au contraire ce serait une perte de temps ?
Voici quelques questions à vous poser pour y répondre.
La pratique du coaching s’est fortement accrue dans les organisations depuis une dizaine d’années et de nombreuses études attestent de son efficacité.
Une étude menée par PWC a même démontré que cette démarche de développement impacte de façon positive les organisations au niveau de :
– la performance de l’entreprise (48% des organisations interrogées)
– la performance individuelle (70%)
– la relation du dirigeant avec ses collaborateurs (70%)
– la qualité du travail en équipe (70%)
Et c’est normal !
Le coaching est souvent utilisé pour répondre à des questions comme :
Toutes ces questions, une fois résolues apportent une amélioration de la performance pour l’individu coaché et pour l’entreprise.
Vous pouvez bien entendu essayer d’y répondre seul.e, mais être accompagné.e d’un coach peut être précieux dans votre cheminement.
Et pourtant, malgré ce constat, un « Club d’Incoachables » continue à faire de la résistance.
Mais qu’est ce qui différencie quelqu’un pour qui le coaching va transformer la carrière professionnelle et quelqu’un qui aura juste l’impression de perdre son temps ?
C’est la coachabilité.
Comme le dit bien Jean de la Rochebrochard dans son épisode de podcast avec nous, la coachabilité “c’est la capacité à mettre de la mesure dans la prise de risque”.
La coachabilité est un concept essentiel dans le domaine du coaching personnel et professionnel.
Elle désigne la capacité d’une personne à recevoir et à intégrer des conseils, des feedbacks et des enseignements de manière constructive.
Être coachable signifie être ouvert à l’apprentissage continu et à l’amélioration de soi.
Donc elle implique d’avoir un esprit ouvert, de la flexibilité mentale et une volonté de remettre en question ses propres croyances et comportements.
Faire preuve de coachabilité, c’est aussi savoir avoir de la patience et de la persévérance, car le processus de coaching peut parfois être confrontant et exiger des efforts pour changer des habitudes établies.
Les personnes coachables sont donc prêtes à sortir de leur zone de confort pour atteindre leurs objectifs et sont conscientes que le coaching est un partenariat où le coach les guide, mais où elles doivent également jouer un rôle actif dans leur propre développement.
Le coaching est une démarche qui permet à l’individu de se poser et de prendre du recul, sur sa situation, sur ses compétences, sur ses points forts et axes de développement.
C’est donc une démarche qui va solliciter votre aptitude à vous remettre en question.
Hogan Assessments, référence mondiale en matière d’évaluation du potentiel et du leadership a développé un modèle autour de la coachabilité.
Pour savoir si vous êtes coachable, vous pouvez donc vous demander comment vous réagissez face aux critiques négatives, aux situations inattendues et complexes :
Une fois que vous aurez répondu à ces questions, vous en saurez plus sur votre coachabilité et votre réel intérêt à faire un coaching.
Vous avez encore un doute ?
Alors regardez si vous vous retrouvez dans les profils des incoachables.
Qu’appelons-nous un « incoachable » ?
C’est une personne qui se dit convaincue par la valeur ajoutée du coaching et ouverte à la remise en question, mais se montre réticente à entamer une démarche et démontre une capacité formidable à trouver toutes sortes d’excuses pour l’éviter.
Il existe plusieurs types de personnes non coachables d’après un article de Matt Brubaker and Chris Mitchell dans Harvard Business Review :
Alors quelle est votre conclusion ? Faites vous partie des incoachables ou pourriez vous bénéficier d’un coaching ?
Pourquoi ne pas échanger avec nos équipes pour le savoir ?