Cet article sur la transition professionnelle est un article invité rédigé par France Lys, cofondatrice de PERAO, un cabinet d’outplacement nouvelle génération qui accompagne les dirigeants dans leurs transitions professionnelles.
Vous vous apprêtez à démarrer une transition professionnelle ? Cet article est fait pour vous : voici les 10 conseils indispensables pour être absolument certain(e) de réussir votre transition professionnelle. Avec ces 10 points, aucun doute possible, vous identifierez toutes les opportunités, vous n’obtiendrez que des propositions cohérentes avec vos compétences et vous aurez l’impact recherché lors des entretiens réseaux ou d’embauche.
Passons donc en revue les 10 étapes de cette méthode infaillible.
Aujourd’hui, alors que 31% des cadres dirigeants envisagent une transition professionnelle (selon une étude menée en décembre 2022 par l’APEC), en parler à son entourage reste encore un tabou.
Parler de sa transition permet de prendre petit à petit de la distance et d’identifier l’aide dont on a besoin. Ainsi, l’entourage saura comment se positionner : en écoute, en aide, en conseil.
Utiliser LinkedIn, mettre à jour son profil, se rendre visible, c’est se donner la possibilité d’être identifié et d’être contacté par un chasseur de tête. Attention à l’utilisation de la bannière “open to work” qui selon nous est contre-productive, en effet, difficile de “chasser” quelqu’un en recherche active. Mettez votre profil à jour, détailler les expériences qui vous semblent les plus importantes, choisissez une photo et une bannière adaptés au monde professionnel.
Une fois votre profil à jour, accordez du temps à soigner votre ligne éditoriale (commenter des articles, publiez ou republiez du contenu dans votre domaine) cela permettrait à des contacts de vous identifier sur un domaine d’expertise.
Faire du réseau, c’est utiliser le moyen le plus efficace de trouver une opportunité : 61% des cadres retrouvent par ce biais.
Et puis faire du réseau, c’est d’abord s’intéresser aux autres, les faire parler de leur parcours, de leur métier, de leurs réussites, de leurs difficultés. Il s’agit de créer une relation de confiance et de mettre en place un contexte dans lequel il sera possible de leur pitcher un projet et leur demander du feedback et des contacts.
Il y a souvent plusieurs projets possibles qui émergent lors d’une transition. La première étape consiste donc à les hiérarchiser, on ne court pas plusieurs lièvres à la fois.
Savoir se positionner sur un projet avec une intention et formuler une offre de service avec clarté et concision, ça marche ! Accepté de hiérarchiser permet de mobiliser son énergie dans une direction et de pouvoir aller au bout de l’exploration du plan A, puis du plan B.
Comme pour l’apprentissage d’une langue étrangère, savoir pitcher une offre de service, ça s’apprend.
Il y a des méthodes qui existent et qui ont fait leurs preuves (cf les multiples tutos sur youtube), pourquoi s’en priver ? L’application d’une méthode peut sembler contraignante et fastidieuse mais le risque se perdre dans son récit pendant 20 à 30 minutes alors que son interlocuteur en a 3 à 5 à vous accorder est trop grand !
Se faire accompagner par un cabinet d’outplacement, c’est prendre le risque de recevoir des conseils avisés, de se faire challenger, se faire bousculer dans ses certitudes. C’est prendre le risque de vivre des moments collectifs enrichissants (codéveloppement, ateliers, conférences). C’est prendre le risque d’être efficace et de vivre sa transition comme un moment enrichissant.
Mieux vaut faire ça tout seul dans son coin, c’est plus sûr 😊
Faire autre chose que chercher sa prochaine opportunité pour s’aérer l’esprit, maintenir une bonne hygiène de vie, prendre du recul.
Cela peut paraître contre-intuitif mais pour faire émerger du nouveau, il faut faire du vide, donc sanctuariser des moments où vous n’êtes pas actif dans votre recherche.
Puisqu’il est impossible de dire tout d’une carrière dans un CV, alors il vaut mieux faire le plus claire et synthétique possible. Le CV en une page est l’objectif à atteindre.
Les must-have : un intitulé de fonction qui sera compris de tous, une liste de missions clés et des résultats concrets
Les écueils : une liste trop grande de soft-skills, l’utilisation de jargon
Un réseau structuré, avec un bureau Carrières organisant des ateliers, prodiguant des conseils avisés, dont la seule mission est d’être au service de ses alumni : ça serait dommage de s’en priver.
Votre école a peut-être rejoint un réseau, un groupe qui mutualise les ressources et les aides proposées aux anciens. Cela vaut le coup de se renseigner.
Préparer son entretien, anticiper les questions difficiles (celles auxquelles j’ai du mal à répondre ou celles pour lesquelles mon non-verbal est plus éloquent que mes dires), anticiper les besoins du recruteur, préparer mes questions pour le recruteur, pour être perçu comme engagé dans la démarche.
Avoir travaillé son CV, son profil Linkedin et son pitch permet d’arriver en entretien avec un discours claire, une posture sereine et des attentes alignées avec l’offre de service que vous avez à proposer.
